[ ! Ce texte « #18 Quand je rêve, je me souviens » s’inscrit dans le cadre de l’écriture d’une petite série : LouPiote]
Mon dernier post est une sorte de coup de gueule, et c’est dommage d’en rester là. Non que ce précédent message soit négatif ou inutile, mais plutôt… pas très léger quoi. Il fallait laisser au temps le soin d’infuser tout ça, voilà pourquoi cela fait un petit moment que je ne t’ai pas écrit. Pour réfléchir. Se poser. Communiquer avec soi-même. C’est important !
Aujourd’hui, j’aimerais te raconter comment j’en suis arrivé à me souvenir de ma vie avant celle-ci.
En fait, je ne l’ai jamais vraiment oubliée. C’était déjà en moi comme des vieilles sensations, dont je ne parvenais pas à me souvenir de leur provenance. Qu’étaient-elles ? À quel moment de mon histoire pouvais-je les rattacher ? Avec qui étais-je ? Et aussi – c’était la question la plus curieuse – comment pouvais-je réellement ressentir ces sensations-souvenirs, tout en pressentant qu’elles ne m’appartenaient pas vraiment ; du moins, qu’elles n’étaient pas vraiment inscrites dans ce corps-là ? C’était comme si j’étais amenée à ressentir des choses vécues par un autre corps, transféré au nouveau comme un héritage émotionnel.
Et de ces sensations, concrètement, parlons-en. Des impressions belles mais tristes, des images merveilleuses mais mortes, des émotions pures mais périmées. Comme si je regrettais de terminer un film magnifique. Un deuil constant, mais inexplicable.
Là où j’ai commencé à recevoir des explications, sous forme de souvenirs plus nets et concrets, ce fut durant la nuit. C’était des rêves particuliers, plus réels, des rêves lucides souvent, mais pas toujours. Des rêves où, avant d’y plonger, je pouvais entendre une voix me prévenant de l’importance du songe qui allait suivre, et du message qu’il porterait. Il m’est arrivée d’y croiser des personnes et des êtres que je n’avais jamais vus dans la vie éveillée, et qui venaient me dire des choses importantes. D’autres fois, je me suis retrouvée à voler sur d’autres planètes, ou à l’intérieur de la Terre. Cependant, je dois avouer que je ne me souviens pas de tout en détail. Parfois même, j’oublie tout au réveil, et mon songe peut resurgir plus tard, même des années après, au moment opportun, juste quand j’en ai besoin.
Je ne pense vraiment pas que ce soit grave d’oublier ses rêves. L’oubli est seulement conscient, car l’inconscient stocke tout, prêt à ressortir l’information utile quand il le faut. Dans tous les cas, chaque nuit nous vivons une mise à jour, physique comme intérieure, nous permettant de nous lever le lendemain régénérés d’un côté, reprogrammés de l’autre.
De plus, c’est également dans mes rêves que j’ai appris des outils permettant de guérir de vieilles blessures : ainsi, j’ai pu retourner dans le passé afin d’aller discuter (et souvent consoler) mes anciens petits mois.
Rassure-toi, il ne faut pas d’autorisation spéciale pour vivre ce genre d’expérience ! Tu les fais aussi, et plus souvent que tu ne le crois… 😉
Vraiment, le nuit est une surprenante et insoupçonnable classe où tes rêves, ces incroyables maîtres, peuvent te guider afin de t’apprendre énormément de choses : sur toi, sur l’univers, sur ton passé… nos nuits à dormir (ou à méditer, aussi) sont comme des stages accélérés dans l’approfondissement de notre connaissance de nous-mêmes, et du monde. Et dire que beaucoup pensent que c’est une perte de temps !
Quelle jolie révélation… La nuit porte conseil, dit-on, mais la nuit te révèle serait plus juste. La nuit te rêve, elle 😉 les vies antérieures sont un sujet passionnant que tu dépeints à merveille, et pour avoir eu comme des flachs -back de ses vies-là, absolument fascinant et révélateur. Il est étrange de se dire que l’on a déjà vécu, ailleurs, dans une autre époque et dans un autre « soi », si proche de nous mais en même temps pas vraiment nous… S’en souvenir est étrange mais en même temps, porteur d’espoir. Oui, il y a une vie après la mort, une occasion d’évoluer encore. Merci Marie😘