[ ! Ce texte « #17 Ils ne passeront pas. » s’inscrit dans le cadre de l’écriture d’une petite série : LouPiote]
D’habitude, je m’adresse à toi, à vous qui lisez mon histoire et qui veulent bien s’intéresser à ce que je raconte. Mais aujourd’hui, j’aimerais m’adresser à eux. À ceux qui nous gouvernent et qui pensent être nécessaires. À ceux qui se pensent père et mère de la patrie : Rois et Reines bien assis sur leur trône poussiéreux comme une vieille cave, Présidentes et Présidents qui gèrent avant tout leurs comptes en banque, Gouvernements qui ne savent même pas maîtriser leurs propres désirs déréglés, désirs de pouvoir, de possession, d’argent. Je m’adresse à vous, qui gouvernez le monde.
Vous nous infantilisez, d’une manière si douceureuse que vos paroles mielleuses ne sont plus que du miel bas de gamme, avec plein d’additifs et d’une couleur peu naturelle. Vous vous revendiquez philanthropes, mais vous ne pourrez continuer à dissimuler vos mensonges encore très longtemps. Nous n’avons pas besoin de vous. Nous n’avons jamais vraiment eu besoin de vous, ce besoin est une illusion créée par vos propres soins.
Alors, je ne vais pas vous dire que nous souhaitons plus d’aides sociales, des meilleurs salaires, plus de vacances, moins de travail, moins d’impôts, plus de liberté. Non, nous voulons la liberté dont nous sommes dignes. Nous voulons être libres, car nous sommes des êtres libres, enfermés derrière un faux besoin de dépendance à des instances supérieures. Nous voulons nous organiser comme bon nous semble. Nous nourrir comme bon nous semble. Nous ne voulons surtout plus absorber ces substances nocives que vous dissimulez partout : dans la nourriture, l’eau, les médicaments, et même dans l’air.
Nous ne voulons plus ingurgiter de la peur sous forme d’images et de mots que les médias mainstream diffusent EN BOUCLE.
Nous ne voulons pas être mieux payés ou mieux aidés, car nous ne voulons plus d’argent. Non pas plus (+) d’argent, mais plus du tout d’argent dans ce monde. Si l’on regarde bien, les deux seuls véritables problèmes, qui sont la cause de tous les autres, ce sont deux choses bien liées : ARGENT et POUVOIR. De là en découlent tous les autres : pauvreté, faim dans le monde, réchauffement climatique, guerres, maladies.
La planète Terre est un véritable terrain de jeux pour vous, cette poignée d’êtres qui s’y amuse comme des petis fous, et cela depuis des millénaires. Vous êtes en train de jouer vos derniers atouts. Mais nous, nous ne voulons plus jouer. Surtout, nous avons compris que cela n’est qu’un jeu dans lequel nous sommes des pions qui jusqu’à présent s’ignoraient.
Mais maintenant, c’est trop. Nous ne voulons plus attendre avec impatience la fin du mois pour un salaire dérisoire. Nous ne voulons plus attendre nos jours de repos pour avoir le droit de voir nos proches. Nous ne voulons plus que vous décidiez pour nous de ce que nous avons le droit de faire, et quand. Vous gouvernez un monde où la liberté existe, oui, mais surtout, où la liberté s’achète. Vous gouvernez un monde où le pauvre ne commet pas d’infraction à cause de l’amende qu’il risque de devoir sortir de sa poche, mais où le riche s’achète le luxe de pouvoir commettre ladite infraction, payant sa faute comme une baguette chez le boulanger.
Quand je dis « nous », je parle certes d’une minorité de personnes, minorité à l’échelle humaine, car nous sommes en réalité des millions. Et nous vous disons NON, gentiment mais fermement, déterminés mais non violents, car nous savons que la violence est une des nourritures du pouvoir. Plus de violences = plus de répression = plus de soumission.
Ainsi s’exprime Gandalf face au Balrog :
Je suis un serviteur du Feu Secret, détenteur de la Flamme d’Arnor. Le Feu Sombre ne vous servira à rien, Flamme d’Udûn. Repartez dans l’ombre. Vous ne passerez pas.
Alors, comme Gandalf, nous vous le disons : « VOUS NE PASSEREZ PAS ! » Vous ne prendrez pas plus possession de nos vies et de nos âmes, nous ne vous le permettrons pas, au nom de chaque être vivant sur Terre.
Voilà une situation qui s’est déjà produite, ici et sur d’autres planètes. Vous savez donc qu’en enfreignant si brutalement les lois naturelles et le libre-arbitre humain, vous ne pourrez réussir. Cela n’est pas permis.
Et, comme dirais un grand sage : « CHEH ! »
Entre j’accuse de Zola et no pasarán des républicains espagnols une écriture fine directe sans concessions bravo je rajeunis de plusieurs dizaines d’années
Merci beaucoup ! 😉
J’adore ! Quelle verve petite fée ! C’est un véritable projet de vie, un projet pour une nouvelle ère, une nouvelle terre ! Très envie d’en faire partie… Et bravo pour le parallèle avec Gandalf, c’est tout à fait ça. Bravo !❤
Pour rester dans le thème du Seigneur des anneaux… 🔥
Sam : C’est comme dans les Grandes Histoires, Monsieur Frodon, celles qui importaient vraiment, celles où il y avait dangers et ténèbres. Parfois, on ne voulait pas connaitre la fin, car elle ne pouvait pas être heureuse. Comment le monde pouvait-il redevenir comme il était avec tout le mal qui s’y était passé ? En fin de compte, elle ne fait que passer, cette ombre. Même les ténèbres doivent passer. Un jour nouveau viendra. Et lorsque le soleil brillera, il n’en sera que plus éclatant. C’était ces histoires dont on se souvenait et qui signifiaient tellement… Même lorsqu’on était trop petit pour comprendre. Mais je crois, Monsieur Frodon, que je comprends. Je sais maintenant. Les personnages de ces histoires avaient 36 occasions de se retourner mais ils ne le faisaient pas. Ils continuaient leur route parce qu’ils avaient foi en quelque chose.
Frodon : En quoi avons-nous foi, Sam ?
Sam : Il y a du bon en ce monde, Monsieur Frodon, et il faut se battre pour cela.
(Les Deux Tours)
Je n’avais pas vu ta réponse ! Oui, ce plaidoyer de Sam est magnifiquement vrai, j’en ai des frissons rien que de le lire… 🥰🥰 Il y du bon dans ce monde…
💖💖💖💖