Deux groupes…

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Dans les années 30, les personnes qui annonçaient l’holocauste, dénonçant des rafles en masse et des camps de concentration pouvaient être moquées, humiliées, insultées… un nom leur collait à la peau, ce n’était que des « complotistes ». Ce qu’elles annonçaient étaient si monstrueux que cela paraissait irréel. Or, il suffit d’ouvrir un livre d’histoire pour constater qu’ils avaient malheureusement raison.

vilain petit canardJe vois comme deux groupes qui se séparent, de plus en plus nettement. D’un côté, la norme, la majorité ; d’un autre, ce que le premier groupe appelle les « complotistes ». 

Si l’on regarde bien, le second inclut tous ceux dont les opinions sur le fonctionnement de la société ne va pas dans le sens de ce qu’il paraît. En fait, ceux que l’on traite de « théoriciens du complot » sont pour la grande majorité toutes les personnes qui n’acceptent pas de croire aveuglément la pensée unique et uniforme servi au grand public : c’est chaque personne qui se pose des questions et entreprend une recherche personnelle de la vérité, fondée sur des faits. Du coup, avoir une vision « normale » ne signifie pas forcément adhérer à la société et à l’actualité, mais il s’agit plutôt de se nourrir des informations prémâchées par les médias dominants : c’est-à-dire croire en la réalité telle que les gouvernements, les médias nous la reflète. Ainsi, il est tout à fait possible de croire au système proposé sans y adhérer. Bien souvent, la rage règne au sein de ces rangs. La colère contre une société gangrenée. Parfois, la confiance règne aussi. La plupart du temps, c’est un entre deux, une relation de dépendance et de répulsion envers ce système.

Il y a quelque chose qui existe depuis toujours, mais qui se renforce de plus en plus ces derniers temps, c’est la haine (sans exagéré) des « normaux » envers les « complotistes ». Pourquoi ? La liberté de pensée n’existe-t-elle pas? Peut-être qu’avoir un avis différent représente un danger ?

Pourtant, quasiment tous les « complotistes » (je les nomme comme ça mais sachez que je n’aime pas trop ce terme, utilisé péjorativement de nos jours), pourtant donc ceux qui dénoncent plus ou moins un complot mondial ne font pour la plupart que… dénoncer, avec bienveillance, même s’ils peuvent paraître très fermes parfois. Il est rare (personnellement, je n’ai pas vu ca), que ces personnes s’en prennent violemment à ceux qui ne pensent pas comme eux. Non, ils exposent, voilà tout. Et pour ceux qui ne les croit pas, je ressens plus un mange de tristesse et de pitié, pas de rancœur. 

A l’inverse, concernant les « normaux », eux réagissent face aux avis des « complotistes » très violemment : au mieux, ils se moquent, au pire, ils menacent de mort. Je suis très sérieuse ! Combien de commentaires haineux j’ai vu, combien d’insultes, de menaces, d’accusations ! Beaucoup trop. J’en ai vu tellement que je commence à me poser des questions. Une question surtout : pourquoi ? Pourquoi réagir si violemment à quelque chose que l’on ne valide pas ?

En fait, je crois que cette violence cache une peur énorme, plusieurs peurs même. Par exemple, la peur enfouie que les « complotistes » aient raison. Ou encore, la peur que ces gens-là menacent le petit système mis en place par les dirigeants, très critiquables mais quand même (un peu) rassurants… ! 

De mes propres yeux, je n’ai jamais vu un « complotistes » insulter quelqu’un qui ne croyait pas en ce qu’il avançait. Jamais. Je sais que ça existe, je ne vais pas me voiler la face. Mais la haine envers cette minorité est si forte qu’elle déchaîne des vagues de mots haineux, accueillant en retour… rien, le silence. Dès fois il ne sert à rien de se battre, car chaque chose ajoutée peut être retournée contre soi. Et le silence, l’absence est peut-être la meilleure arme contre… le néant justement, car la guerre et la violence sont laissées pour ceux qui l’alimentent, en mots et en actes. Ainsi, le cavalier pacifique ne se bat, il ne fuit pas non plus ; simplement, il ne participe pas. Il fait ce qui semble être son devoir, et s’en va. Il ne s’en va pas loin, juste il prend de la hauteur afin de regarder les autres nager dans leurs propres déjections (pardon pour l’image). Respectable, n’est-ce pas ?

Alors, ce que je veux dire, ce n’est pas non plus que la vérité pure sort de la bouche des « complotistes », ou des « normaux ». Ce que je recommande, d’abord, avant de juger qui que ce soit (le mieux est encore d’arrêter de juger), c’est de faire ses propres recherches ! S’intéresser à tout, regarder ce que l’on valide intérieurement et ce que l’on ne valide pas, essayer de remonter le plus possible aux sources (ce qui est tout à fait possible avec internet), méditer sur ce que l’on découvre, se poser des questions et surtout, considérer chaque information avec le plus de discernement possible.

Et si l’on n’a pas le temps ni l’envie, je sais que la facilité est de regarder (au hasard) le journal de TF1 ou d’ouvrir Le Monde… mais est-ce bien raisonnable de se fier exclusivement à un ou deux médias financés par les lobbies financiers, pharmaceutiques, etc.? Personnellement, j’arrive mieux à faire confiance en une personne qui travaille bénévolement de manière désintéressée, par seul amour de la recherche de la vérité.

Réveillez-vous ! Ne vous laissez plus berner par qui que ce soit, ne croyez pas à tout ce que l’on vous dit, fiez vous à votre instinct (et non à vos peurs). Votre intuition est votre petit doigt qui vous dit quoi faire, quoi penser, et qui a toujours raison.

La désobéissance civile devient un devoir sacré quand l’Etat devient hors-la-loi, ou, ce qui est pareil, corrompu.

Gandhi

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Dessinateur : Rodho. Accès à son portfolio ICI.

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